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nothing without lipstick...
24 janvier 2006

White Light / White Heat

Une ville déchirée. Somptueuse et décadente. Berlin. 1977. Des murs, des barbelés. Dans le sombre, le brouillard. En bas le bitume. Pas le ciel en haut. La fumée juste.Et les riffs saturés électrisent les lourdes portes en fer massif des night-clubs.David Bowie. Iggy Pop.
Y marchent tel des fantômes.

Berlin, 1977, The Idiot.

Froid. Moderne. Urbain. Métallique. Malsain. Etrange.Et beau. Sublimement beau.Impossible raconter cet album sans gravité. Je parle pour moi. Sans discours passionnés. Ceux qui n’aiment pas ce disque sont des hommes morts s’ils osent me le dire. J’en suis éprise. D’un amour dur et inconditionnel. Mais on doit faire une pause, toi et moi, pendant quelques temps.

Parce que je t’aime. Et je ne peux m’empêcher de te vivre à t’écouter.

J’ai retiré de mes colonnes la consonance sombre, la résonance dépressive. Ca fait le vide autour de moi. Une quasi virginité pour ma discothèque. J’ai rangé symboliquement le noir, dans plusieurs gros cartons, casés, désormais, dans mon placard, jusqu’à nouvel ordre.Je ne garde que le blanc et sa tendre luminosité. New Order, Pet Shop Boys, Saint Etienne, Air, Sparks, j’en passe, tu penses.Et j’ouvre grand grand grand les fenêtres qui donnent sur des ciels crémeux et des soleils clairs. Je m’enveloppe de fraîcheur blanche, parfum camélia. Puisque l’humeur est noire. Je contre balance le pessimisme avec la candeur exquise. Les dessins animés sont largement acceptés dans mes étagères nouvellement meublées. Cassettes poussiéreuses et bandes douteuses, je retombe dans une enfance argentée.Lait chaud au miel d’acacia. Milk-shake parfum vanille. Sucre candi. Douce lumière.Etc.

flu

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