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nothing without lipstick...

4 janvier 2008

elix

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23 mars 2006

Déjà Fini

Cette page a été spécialement aménagée pour y loger mes archives.
Mais désormais, c'est là-bas qu'il faudra me suivre: http://flipflop.canalblog.com/.

17 février 2006

Scissorhands

Je devais aller chez le coiffeur, qu’il m’égalise les dégâts commis sur ce qui reste de ma chevelure. Et puis… Je ne m’y suis pas rendue, aujourd’hui. Pas envie de balader ma pauvre petite tronche dans les rues. Alors j’ai pris des ciseaux. Et j’ai encore coupé. Court. Très.

Non. Ca va pas du tout en ce moment. Et j’aime pas me lamenter. L’écrire, encore moins. C’est pas mon créneau les pleurnicheries. Pourtant qu’on se le dise, je tourne pas bien rond ces derniers temps.

C’est peut être pour ça que j’ai à nouveau taillé les quelques mèches qui me restaient. Sans doute pour légitimer ce mal qui saisit mes tripes dès que je me trouve face au miroir.

Ma seule ambition est la beauté. Et j’en suis tellement loin que je m’en écarte volontairement encore plus. C’est certainement pas ici que vous admirerez une photo de mon cul. Dommage, ouais. C’est vrai qu’aux yeux de beaucoup ça a une dimension hautement artistique. Je rate un statut.

Toujours est-il que cette note est drôlissime tant elle est pitoyable. Mais je pourrais la rattraper en la rendant rock and roll. En suggérant que j’écoute les Libertines ou les Babyshambles tout en chialant sur mon carnet rose. Même pas. Je les emmerde autant qu’elles m’emmerdent, ces formations au leader aussi stupide et moche que j’ai perdu de cheveux.

N’empêche, après ça, je comprends toujours pas les pisseuses dark qui trouvent dans l’écriture de leurs petits malheurs une vertu salvatrice. C’est juste du narcissisme aigu, et pourtant je le déclare avec une coiffure à la con.

ciseaux

24 janvier 2006

White Light / White Heat

Une ville déchirée. Somptueuse et décadente. Berlin. 1977. Des murs, des barbelés. Dans le sombre, le brouillard. En bas le bitume. Pas le ciel en haut. La fumée juste.Et les riffs saturés électrisent les lourdes portes en fer massif des night-clubs.David Bowie. Iggy Pop.
Y marchent tel des fantômes.

Berlin, 1977, The Idiot.

Froid. Moderne. Urbain. Métallique. Malsain. Etrange.Et beau. Sublimement beau.Impossible raconter cet album sans gravité. Je parle pour moi. Sans discours passionnés. Ceux qui n’aiment pas ce disque sont des hommes morts s’ils osent me le dire. J’en suis éprise. D’un amour dur et inconditionnel. Mais on doit faire une pause, toi et moi, pendant quelques temps.

Parce que je t’aime. Et je ne peux m’empêcher de te vivre à t’écouter.

J’ai retiré de mes colonnes la consonance sombre, la résonance dépressive. Ca fait le vide autour de moi. Une quasi virginité pour ma discothèque. J’ai rangé symboliquement le noir, dans plusieurs gros cartons, casés, désormais, dans mon placard, jusqu’à nouvel ordre.Je ne garde que le blanc et sa tendre luminosité. New Order, Pet Shop Boys, Saint Etienne, Air, Sparks, j’en passe, tu penses.Et j’ouvre grand grand grand les fenêtres qui donnent sur des ciels crémeux et des soleils clairs. Je m’enveloppe de fraîcheur blanche, parfum camélia. Puisque l’humeur est noire. Je contre balance le pessimisme avec la candeur exquise. Les dessins animés sont largement acceptés dans mes étagères nouvellement meublées. Cassettes poussiéreuses et bandes douteuses, je retombe dans une enfance argentée.Lait chaud au miel d’acacia. Milk-shake parfum vanille. Sucre candi. Douce lumière.Etc.

flu

23 janvier 2006

De Mieux En Mieux

Quand ça merde, ça merde. Comme il faut, bien comme il faut. Y’aurait bien d’autres mots pour le dire, d’autres façons, je sais pas… Du littéraire, de l’euphémisme ou des oxymores. Mais la rhétorique, je la piétine, je lui saute dessus pieds joints et je la vide dans des chiottes publiques. 

C’est la merde, c’est la merde. C’est comme ça, c’est ainsi.

J’en sais trop rien en plus. J’en sais vraiment rien. Du pourquoi, et du comment.

Je sais juste que je devrais être heureuse mais que je me force à sourire, que j’ai les yeux cernés, le regard bien terne. Que mon nouveau passe temps favori est de regarder mon plafond. Que je pleure à en avoir honte. A en culpabiliser.

Je sais juste que je déteste les gens tristes, ceux qui se lamentent, surtout si c’est pour rien. Je les déteste et je m’en moque pas mal. Parce qu’ils sont tellement vides que l’unique relief qu’ils ont la capacité de se donner est la souffrance.

Je sais juste qu’il faut que ça cesse, au plus vite. Je vais bien m’auto flageller du derrière. Bien comme il faut. Que ça bouge un peu, que ça bloblote au moins.

Je décide de me remplir de bonheur et de bêtise en technicolor.

J’ai commencé ma cure hier en regardant Grease pour la énième fois. J’ai souri et j’en avais les chansons en tête. Excellent début.

Aujourd’hui je passe un cran au dessus.

Ce matin, au tabac le plus proche afin de me payer presse à scandales bête et méchante et friandises calories maximum. A l’heure où j’écris, je sais tout de la grossesse d’Angelina Jolie et du nouveau boyfriend de Kate Moss. Chocolat aux commissures.

Cet après-midi, je me pomponne façon Hollywood, m’habille en circonstance et vais déguster un cocktail à base de champagne et de jus de litchi.

Ce soir, je lui sors le grand jeu.

Demain, ce sera pire. Encore mieux !

coif

Humeur Du Moment : SUPER BIEN
Tout De Même: cette note est bien nulle... mais la vie est si belle hein? La vie est si Belle!
Kamoulox: j'envoie Staline au goulag et épile King Kong avec un pamplemousse
Bande-Son : Pet Shop Boys Rent

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16 janvier 2006

Oscilloscope

Je ne suis pas toujours idiote. Je veux dire : je ne suis pas heureuse en permanence. Ou… Je ne chiale pas sans cesse. Okay ? Quoi qu’il en soit, personne - et surtout pas moi -, n’est constant dans ses humeurs.


Mode oscillations On.


Up classiques.


Down traditionnels.


Tendances changeantes. Raisons mêmes. Toujours.


Bip.


Ma semaine du 9 au 15 janvier n’y échappait pas, à ce schéma, ce récurrent. Zigzag, de haut en bas en haut en bof en haut en bas…


Une nuance cependant. Les courbes vertes sur l’écran noir de mon oscilloscope intégré ne parvenaient à prendre l’élan nécessaire pour plafonner. Les sourires furent présents. Mais hypocrites. Et les rires ? Nerveux.


Mon manque de confiance et ma basse estime de moi (mes fameux) sont apparus et ne se sont estompés grâce à un rire gomme ou une love lessive comme à leurs habitudes.


Je me suis sentie mal, agressée. Dans la rue, je fixais le sol, je regardais derrière moi, les vitrines n’existaient pas, et les passants avaient des gueules de prédateurs. Devant la télé, les pétasses en short paillettes me narguaient de leurs corps désirables et luisants de transpiration dorée. J’ai été blessée par de l’abstrait. Par des images, par des circonstances fabulées.


Je me suis sentie zéro, que dalle, assistée. Devant le miroir, pas grand-chose, je veux dire pas grand-chose de correct. Le superficiel, et puis la profondeur, nuls. Narcissique, la souffrance. Et c’est pas si superflu.


J’ai été la plus infâme, la plus idiote, la plus malade des choses.


Et je me suis déshydratée par les yeux. Par litres, je pense.


J’ai aimé la vie, ouais, mais pas moi, c’est con.


La semaine s’est terminée hier. Nous sommes le lundi 16 janvier 2006. Je me sens bien. Enfin. Moins mal. Je me sens bof. Pas de courbes, juste une ligne verte, droite. Au centre de l’écran noir.


Ca ira mieux demain, c’est sûr. Je suis obligée d’être heureuse. De plafonner.

bed

Bande-Son : Television Torn Curtain
Humeur Du Moment : voir ci-dessus
En Fait : je déteste Blur
Et : je n’ai pas encore fait les soldes

Dream : ce long pull bouffant Sonia Rykiel au larges rayures rouges et blanches (oui, je rêve)


2 janvier 2006

Vinasse, Coupe De Champagne et Chauffage A Gaz

Chez lui je m’étais faite toute belle, très chic, un peu choc. Beau lui aussi. Vraiment chic, que ça t’en choque. Le geste qui fragrance, délicat et boisé. La posture. La manière. Sa cigarette entre son majeur et son auriculaire, main droite, dont même la fumée qui en émane est plus sophistiquée que les autres. Et… Beau.

In love d’un dandy.


Hier soir. Réveillon décalé de 24 heures. Gentil repas micro-ondable. Vin. Bougies et… Tralala. Si, musique. Musique paillette, Roxy Music, du glam oui. Vint le moment, je ne sais plus trop quand (le premier album de Roxy Music fini, sûr), je me suis retrouvée au sol à me cramer les jambes contre le chauffage, le pinard et mon museau dans une coupe à champagne, les genoux contre les oreilles. A rire, pleurer (fond sonore : opéra). Pourquoi ? Don’t know. Toujours est-il que durant cette bonne heure j’ai été à la fois « NULLE ! MOCHE ! CONNE !! » démontrant scientifiquement pourquoi, ce dans un raisonnement étonnamment logique et bien ficelé (3 + 1 = 46,17).


Mascara Lancôme coulant jusque dans le cou, nez, menton, front peinturluré de rouge à lèvres Guerlain. Kiss Kiss. Je ressemblais à une antique croûte de peintre régional macérée dans un égout parisien. Kiss Kiss, oui.

domes

Humeur Du Moment : bain moussant caramélisé / épilation maillot
Bande-Son : ABBA Mama Mia

31 décembre 2005

It Was A Very Good Year

kiss

Nous en sommes au 365. Le 31. Le jour du bilan. Où je me repasse en revue les 364 autres. En ultra accéléré dans ma tête flash back. 12 mois et bien des semaines, foule de jours, horde de nuits, multitude d’instants. Des chiffres j’en ai trop mais je calcule…

J’y additionne :

* Du recul, de l’humour face aux petits tracas du quotidien. J’ai fuit la complaisance du « je me roule le long le large la diagonale du parterre de ma chambrette, écoutant des chansons tristes, fumant ma cigarette, buvant ma bière because ma vie c’est trop de la merde ». Une certaine forme de maturité.

* Donc excellents rapports avec mes géniteurs, non, ce ne sont pas des « vieux qui captent rien », oui, j’ai un bol inouï d’être née de leurs étreintes.

* J’ajoute à cela mon évolution physique, assume peu à peu ma carcasse, l’enjolive comme il se doit. Me décorais avant, me valorise désormais. Nuance, il y a (de taille), je pose un barbelé électrique entre originalité et ridicule.

* A ça, je complète… La fuite. Fuite du dogme « inrocks ». Culte du branché. Oui, je vois en Amanda Lear (exemple) une grande diva (et je vous emmerde) et oui, parallèlement, je peux aussi être une fanatique du très expérimental Suicide. Dans ce domaine là, je peux me vanter de savoir le faire, le grand écart facial. Les goûts et les couleurs, la palette est large chez moi.

* Plus une réflexion sur le monde non démagogique : je ne suis pas communiste, ok, ça n’est pas pour cela que j’incarne le Mal absolu.

* Je parviens à braver nombre de mes angoisses (transports en commun, docteurs, mort etc.)

*** Bonus (et non des moindres), je réalise un de mes rêves, je vois Iggy & The Stooges en concert.

J’y soustrais :

* Des études partiellement bâclées.

* Quelques rares crises d’angoisse.

* Le départ de Cathy.

* De violentes scènes de jalousie sans raison aucune.

Je multiplie par :

***** L’Amour, le vrai, le rare, celui dont on rêve, l’idéal.

***** L’obligation d’être heureuse, un sport quotidien.

Si mes calculs sont exacts, j’en arrive à ce décompte : 2005 fut une excellente année, une de mes meilleures. Un grand grand grand cru.

“ When I was twenty-one
It was a very good year
It was a very good year for city girls
Who lived up the stair
With all that perfumed hair
And it came undone
When I was twenty-one”
(Frank Sinatra)

Pour 2006, une seule resolution, une: continuer d’être heureuse.
Bonne Année.

30 décembre 2005

Vacances, Cocktails, Folles, Rires Etc.

En cette période de vacances, phase festive et glaciale, où les excités crient au scandale « Papa Noël c’est Coca Cola !!! » (la même chanson tous les ans ils nous vocalisent, ceux qui consomment pourtant autant que nous), temps durant lequel la télévision nous diffuse ses grands classiques mièvres que l’on regarde pour des énièmes fois et davantage encore avec ce même plaisir honteux, pour certains, assumé me concernant, où l’on roule le large des chauffages, verticalement, un chocolat chaud porté au lèvres, un œil posé sur la fenêtre donnant sur un ciel blanc, où… bien des choses et bien des choses : les pyjamas en pilou, l’odeur des sapins, les gâteaux faits maison, les nez fourrés dans des écharpes en grosse laine, les dessins obscènes dessinés au doigt sur les vitres embuées des gentilles voitures parkées, les flemmardises crapuleuses en fin de matinée enroulés dans d’épaisses couettes fleuries aux couleurs douteuses, les fragrances caractérielles des raclettes englouties la veille s’incrustant jusque dans les cuirs des canapés… Période de vacances de Noël, donc ! Se prêtant à moult et moult (et moult) occupations qui lui sont bien propres. Et les énumérations ne risquent pas d’en finir. Mais je ne peux omettre les fameux coups de téléphone, du 25 jusqu’au 27, ce célèbre « Joyeux Noël ! » hurlé dans le combinet, scandé d’un rire gaga et d’une voix ridiculement euphorique. Cat a au moins eu l’ego de me l’envoyer par texto, ce à quoi j’ai répondu par un coup de fil, je n’y échappe pas, moi. Période de vacances tout court, c’est le moment idéal pour se fixer un rendez-vous.


C’était avant-hier. Quatre mois que nous ne nous étions pas vues… Au dernier moment, j’ai fixé notre rencontre dans ce pub où la bière est immonde, parce que l’habitude, tout simplement. Elle m’y attendait avec un verre de Coca (c’est mal, oui, mais c’est juste meilleur que le lait caillé de gnou du Népal ou que les pressions de ce bar) et à peine nos regards se sont croisés, nous nous sommes prises d’un gigantesque fou rire, normal quoi. C’est plutôt indescriptible la joie qui me monte lorsque je revois Cathy, c’est pourquoi je ne m’étendrai pas dessus.


Je l’ai trouvé la même, et pourtant changée, au sens positif du terme. Elle semblait plus épanouie. Elle assume peu à peu sa personnalité hors du commun et commence à exacerber sa féminité. J’étais heureuse pour elle, je le suis encore, et espère l’être encore plus lors de notre prochaine rencontre.

cops

Nous nous sommes dirigées tant bien que mal, titubantes de trop rire vers un autre café, moins austère, un peu plus gay. Car sans être homosexuelles, nous nous identifions pas mal à cette folle culture. Nous enchaînions les demis et mimions les chansons de Dalida sous les regards enjoués des charmants serveurs en t-shirt moulants. Et puis entre temps, nous parlions, beaucoup, de tout, de rien. Constatant à quel point malgré le temps, la distance nos pensées, aspirations évoluaient quasi pareillement.

C’est lorsque Jeanne Mas fit place à Dalida que nous décidâmes de partir vers une autre direction.

Je l’invitais dans ce club ultra branché siroter des cocktail délicieux et hors de prix. Là où les lumières se tamisent et où la musique s’électronique. Où les clients s’habillent avec des mois de RMI pour la journée, nous lançant des œillades arrogantes. Où les chiottes sont plus belles que mon salon. Du luxe et de la drôlerie en prime. Et de l’ivresse à gogo où l’alcool se boit comme un bonbon Haribo. Grisées à mort, le temps glissait comme de la vaseline. Ce fut l’heure, très vite. Qu’elle s’en aille. Le moment des « au revoir, à bientôt ». La prochaine fois, c’est elle qui invite, chez elle, dans sa nouvelle ville, je m’en réjouis d’avance.

Sur le chemin du retour, j’avais des rires plein la tête et de l’alcool plein le sang, mon nez rouge fourré dans mon écharpe noire, j’ai schématisé une tête ronde sur la vitre d’une Kangoo verte. Une tête ronde avec un large sourire sur la vitre embuée.

30 décembre 2005

Joyeux Noël En Retard, Bonne Année D’Avance

Je l’attendais, comme tous les ans, un mois voire deux à l’avance, le 25 décembre… J’y pensais souvent, je m’y préparais ardemment. J’écoutais les crooners qui le chantaient, je regardais les DVD qui le contaient. Je choisissais les présents, scrupuleusement ou non. J’avais des envies de me goinfrer de chocolats belges et de pains d’épices allemands afin de me remplumer comme une mignonne dinde pour ce jour que j’imagine si magique, tellement spécial, comme toujours. Il est passé, le jour de Noël. Ce jour dont je me fais un monde, mais dont je savoure plus l’avent que le pendant. Chaque année je me l’imagine scintillant et purement naïf… Et chaque fois c’est la même chose : je prends un whisky coca (ou deux) que je m’enfile dehors, en me caillant les miches, pour fumer ma clope, « pour pas gêner la petite », et puis je mange de la mie de pain, assise en face d’une porte de prison prétendue artiste, pendant les huîtres. Vient le foie gras qui fleure le mal gastrique, la langouste et sa mayo maison bien grasse, jaune et compacte, le reste, la dinde, sa garniture, les bûches, leurs petits sapins en plastique, le champagne qui me décroche un sourire, ou des fou rires selon la quantité, selon la qualité. Puis les cadeaux, en quantité je veux dire, pas en qualité quoi. La petite quand même, la fille du connard en face de moi, qui ne ressemble ni de près, ni de loin, à son cher papa. Elle a un nom de fleur et a l’âge d’y croire encore, au père Noël. J’ai dansé avec elle, elle m’a dit que j’étais une fée, on a parlé du gros monsieur « oh, oh, oh ! » à la barbe blanche. Et l’espace d’une seconde, j’y ai vraiment cru. C’est sûrement ça. Ce pour quoi je m’échauffe des jours avant. Cet instant fugace et candide. Une seconde, je suis une belle princesse et j’attends qu’un vieux habillé en rouge m’amène des jouets à la pelle.

tokyo

Ca et puis le reste, surtout. Trois jours avant j’entends. Avec lui. Où nous avons fêté Le 25 un 22. Comme nous en rêvions : idyllique. Et il le fut. Il était en face de moi et il n’y avait personne à côté, autour, juste, la musique suave et les lumières feutrées. Les cadeaux sous le sapin rouge et blanc. Le champagne rosé et le saumon fumé. L’alcool qui grise un peu, les talons aiguilles qui chancellent et les bougies qui se reflètent sur mes tempes pailletées. Les papiers argentés qui se déchirent, les sourires non forcés, les « mercis » sincères. La suite… Rien que pour moi, je me la garde. Le 22 c’était Noël avec un vrai « n » majuscule, et je n’y ai pas cru qu’une seconde, j’y ai cru. Je retire ce que j’ai dit. En fait, non. Ce ne fut pas comme toujours. Il ne manquait que la neige pour que cela soit parfait, qu’à ce si joli tableau soit collé des mètres de cliché blanc, de cliché froid. Moi à la place j’ai eu des étoiles plein la tête à en faire des kilomètres de guirlandes.


Bande-Son: Scissor Sisters Comfortably Numb
Humeur Du Moment: je vais paraître idiote, heureuse, totalement heureuse (on a l'air intelligent que quand on est triste on dirait, non?)
Couleur De Cheveux: marron/roux moche plus mèches dorées affreuses

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